Malgré l’évolution de notre société actuelle, il reste aujourd’hui un grand nombre d’inégalités encore présentent entre les hommes et les femmes notamment dans le domaine de l’emploi, avec des différences aussi bien lors de l’embauche que dans les salaires. Cependant, il existe différents moyens de promotions ayant pour but de faire face aux inégalités.

Pour promouvoir l’égalité, une thématique domine largement: le rapport entre travail et vie de famille. Près d’un quart des réponses recommandent l’instauration d’une forme de congé paternité ou parental. Les modèles existent à l’étranger. Une lectrice appelle ainsi à s’inspirer des pays nordiques, à «étendre le congé parental à 15 mois à répartir entre les parents, chacun étant tenu de prendre au minimum 3 mois». D’autres vont plus loin en exigeant la création d’un «congé paternité obligatoire pour les hommes et de la même durée que celui d’une femme», pour couper «l’élan professionnel des pères de la même manière». En effet, relève un lecteur, «le bien-fondé du congé maternité est indiscutable, mais il a entraîné, en contrepartie, une opportunité pour les employeurs de justifier une différence salariale». La mise en place d’un système similaire en France serait donc un moyen de lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes.
Après avoir vu un moyen de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes dans le domaine « entre travail et vie de famille », nous allons nous pencher sur un autre domaine dans lequel les inégalités sont plus que nombreuses, l’entreprise.
Nous allons vous présenter ici différentes actions pour stopper les écarts de salaires inexpliqués et faire progresser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes:
1-Appliquer enfin le principe “ à travail égal, salaire égal ” inscrit dans la loi depuis 45 ans, en passant d’une obligation de moyens à une obligation de résultats.
2-Fixer une obligation de transparence aux entreprises sur leurs résultats en matière d’égalité salariale.
3-Lutter contre les stéréotypes, notamment à l’embauche, en diffusant des guides mis à la disposition des entreprises, des branches, des commissions paritaires régionales interprofessionnelles
4-Multiplier par 4 les contrôles et interventions de l’inspection du travail, en passant de 1 730 à 7 000 contrôles par an